mercredi 29 février 2012

Documentaire sur Trentemoult : devenez co-producteur !


C'est un documentaire de 15 minutes, qui filme en France, au sud de Nantes, un lieu appelé Trentemoult. Cet endroit est similaire à une petite île, un bateau fait la navette chaque jour, reliant les îliens au centre ville.
Le 1er avril de chaque année un vide-grenier traditionnel a lieu le long du fleuve. Ce jour-là tous les habitants de l'ile sortent, rejoignent le fleuve et s'engouffrent dans le grand marché.
Le vide-grenier est organisé cette année par le Collectif, un groupe indépendant nouvellement formé, composé des parents de l'unique école de Trentemoult. Une grande partie des bénéfices se transforment en don pour l'école.
Le fil conducteur du documentaire est certes le vide-grenier, toutefois c'est dans l'histoire de Trentemoult et dans la vie des ses habitants aujourd'hui que nous entrons.
Le film s'intéressera à deux aspects de l'événement.
La coexistence de communautés diversifiées et ouvertes.
Les espoirs pour l'avenir, un marché antique, le reflet d'une pensée économique et la construction d'un nouveau modèle en France.

Parfois on aime une chose sans raison. Lorsque j'ai quitté la Chine, j'ai rencontré Trentemoult et j'ai commencé à l'aimer.
Dédale de ruelles, jolies maisons, fenêtres qui s'ouvrent,  bonjours généreux, sourires chaleureux, vous fondez dans un pays étranger dans l'instant.
A travers la vidéo je parviens à exprimer mes émotions avec aisance et habileté, elles sortent naturellement.


Vous souhaitez donner votre soutien pour que ce projet puisse voir le jour allez sur :
 

Un film de Shengsheng Guan     produit par Laurence Blayo Laudren     et avec la collaboration de Anne Landais, Alexis Mestre, Lilei Zhang, Traveler Zhang Zhi    

mardi 28 février 2012

LE CAMOUFLAGE URBAIN DE LIU BOLIN

CHINE – On ne présente plus l’artiste Liu Bolin tant ses clichés ont fait le tour du monde. Ce passionné du rôle du corps dans l’environnement social nous offre une galerie incroyable de lieux et de camouflages les plus complexes. Voici un reportage chinois datant du 25 octobre dernier.
http://golem13.fr/le-camouflage-urbain-de-liu-bolin/



vendredi 24 février 2012

Rétrospective Césario Rachador au buro des correspondance.

Rétrospective Césario Rachador
Une centaines d'œuvres présentées sur deux lieux à Cosmopolis, 18 rue Scribe à Nantes
au Burô des correspondances, 15 quai Marcel Boissard à Trentemoult, Rezé
DU 24 FÉVRIER AU 8 MARS 2012
dans le cadre des Œillades portugaises
organisées par le Centre Culturel Européen



http://www.cesariorachador.com/

jeudi 23 février 2012

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mardi 21 février 2012

dimanche 19 février 2012

QG de campagne

Le QG de campagne de Nicolas Sarkozy a été officiellement inauguré ce matin au 18, rue de la Convention à Paris (XVe). Il fait environ 600 m2, sur deux niveaux, près de la Seine.

Mais deux étages plus haut, un voisin facétieux a accroché une banderole du nom du candidat du Front de gauche : "Mélenchon" (photo). La photo, publiée ce matin sur le compte twitter de Arnaud Leparmentier, journaliste au Monde et chargé du suivi de l'Elysée pour ce journal, a déjà fait le tour du web.

jeudi 16 février 2012

kissa ?



mercredi 15 février 2012

Exposition la Civelle à Trentemoult

 jusqu'au 29 février 2012


Illustratrice, peintre et modeleuse, je suis diplômée des Arts Appliqués à Paris. Mes travaux racontent le voyage d’un homme et d’une femme à travers la vie, une vie de poésie, d'humour et de tendresse. Mon monde pictural est une invitation au rêve, un moment d'évasion ou de flanerie. Les décors et costumes se veulent volontairement intemporels, après avoir longtemps été inspirés des années folles. Les paysages se veulent plus abstraits, comme pour redonner un peu de place au corps. Peintures et modelages se répondent dans une palette de couleurs vives et généreuses. Pour petits et grands rêveurs!











Trentemoult on The Rock

La loire qui charie des congères devant Trentemoult, assez rare !

Surfeur... de bronze.


dimanche 12 février 2012

Soirées théatre à Trentemoult en Mars.

Après la neige, et avant le printemps, soirées théatre à Trentemoult.

Venez découvrir Les BONS BOURGEOIS, pièce en deux actes de René De Obaldia

Samedi 10 Mars à 20h30
Dimanche 11 Mars à 15h

Vendredi 16 Mars à 20h30
Samedi 17 Mars à 20h30
Dimanche 18 Mars à 15h

Maison des Iles - Allée Choimet - Trentemoult - 44 REZE

Entrée à la socquette

Réservations : 02 40 13 18 90 ou trentemouzarts@free.fr

Les Folies Tapping reviennent !

Les Folies tapping reviennent : les 11-12-13 mai 2012, à Trentemoult bien sûr !
Cette fois, préparez-vous à dormir...La suite très vite.

mercredi 8 février 2012

Lettre à Claude Guéant : Le crachat et le rêve français, par Amine El Khatmi

Lettre à monsieur le ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration

Monsieur le ministre,

La sous-direction de l'accès à la nationalité française du ministère que vous dirigez vient de signifier à madame S. Boujrada, ma mère, le classement de son dossier et un refus d'attribution de nationalité. «Vous ne répondez pas aux critères», est-il écrit dans un courrier sans âme que l'on croirait tout droit sorti de l'étude d'un huissier ou d'un notaire.
Ma mère est arrivée en France en 1984. Il y a donc vingt-huit ans, monsieur le ministre, vingt-huit ans ! Arrivée de Casablanca, elle maîtrisait parfaitement le français depuis son plus jeune âge, son père ayant fait le choix de scolariser ses enfants dans des établissements français de la capitale économique marocaine.

Elle connaissait la France et son histoire, avait lu Sartre et Molière, fredonnait Piaf et Jacques Brel, situait Verdun, Valmy et les plages de Normandie, et faisait, elle, la différence entre Zadig et Voltaire ! Son attachement à notre pays n'a cessé de croître. Elle criait aux buts de Zidane le 12 juillet 1998, pleurait la mort de l'abbé Pierre.
Tout en elle vibrait la France. Tout en elle sentait la France, sans que jamais la flamme de son pays d'origine ne s'éteigne vraiment. Vous ne trouverez trace d'elle dans aucun commissariat, pas plus que dans un tribunal. La seule administration qui pourra vous parler d'elle est le Trésor public qui vous confirmera qu'elle s'acquitte de ses impôts chaque année. Je sais, nous savons, qu'il n'en est pas de même pour les nombreux fraudeurs et autres exilés fiscaux qui, effrayés à l'idée de participer à la solidarité nationale, ont contribué à installer en 2007 le pouvoir que vous incarnez.

La France de ma mère est une France tolérante, quand la vôtre se construit jour après jour sur le rejet de l'autre. Sa France à elle est celle de ces banlieues, dont je suis issu et que votre héros sans allure ni carrure, promettait de passer au Kärcher, puis de redresser grâce à un plan Marshall qui n'aura vu le jour que dans vos intentions. Sa France à elle est celle de l'article 4 de la Constitution du 24 juin 1793 qui précise que «tout homme - j'y ajoute toute femme - né(e) et domicilié(e) en France, âgé(e) de 21 ans accomplis, tout(e) étranger(e) âgé(e) de 21 ans accomplis, qui, domicilié(e) en France depuis une année, y vit de son travail, ou acquiert une propriété, ou épouse un(e) Français(e), ou adopte un enfant, ou nourrit un vieillard, tout(e) étranger(e) enfin, qui sera jugé(e) par le corps législatif avoir bien mérité de l'humanité, est admis(e) à l'exercice des droits de citoyen français». La vôtre est celle de ces étudiants étrangers et de ces femmes et hommes que l'on balance dans des avions à destination de pays parfois en guerre.

Vous comprendrez, monsieur le ministre, que nous ayons du mal à accepter cette décision. Sa brutalité est insupportable. Sa légitimité évidemment contestable. Son fondement, de fait, introuvable. Elle n'est pas seulement un crachat envoyé à la figure de ma mère. Elle est une insulte pour des millions d'individus qui, guidés par un sentiment que vous ne pouvez comprendre, ont traversé mers et océans, parfois au péril de leur vie, pour rejoindre notre pays. Ce sentiment se nomme le rêve français. Vous l'avez transformé en cauchemar.

Malgré tout, monsieur le ministre, nous ne formulerons aucun recours contre la décision de votre administration. Nous vous laissons la responsabilité de l'assumer. Nous vous laissons à vos critères, à votre haine et au déshonneur dans lequel vous plongez toute une nation depuis cinq ans. Nous vous laissons face à votre conscience.

Quand le souffle de la gifle électorale qui se prépare aura balayé vos certitudes, votre arrogance et le système que vous dirigez, ma mère déposera un nouveau dossier.

Je ne vous salue pas, monsieur le ministre

Amine EL KHATMI, 23 ans, étudiant en droit (master 2), Français

samedi 4 février 2012