samedi 22 décembre 2012

vendredi 21 décembre 2012

Poubelles place des filets.

Je vous informe que la plate forme déchets située place des Filets à Trentemoult REZE est disponible. Les riverains peuvent les utiliser.
Elle est composée de 2 colonnes pour les ordures ménagères, 1 colonne pour les déchets recyclables, et 1 colonne pour le verre.
Néanmoins l'entreprise DLE sera présente courant Janvier 2013 pour terminer les travaux, et remettre en état le site.
La colonne aérienne Verre sera retirée en janvier après les fêtes.

vendredi 14 décembre 2012

Chez 10 lieux - une porte ouverte les deux week-end à venir

Chez 10 lieux - une porte ouverte les deux week-end à venir - tout à Trentemoult ! - goûter ou coup à boire à l'appui !

1 fauteuil pour 2 : expo-vernissage le 14 décembre

Chez 1 fauteuil pour 2 - au 3 quai Marcel Boissard - à côté de la pizzeria - une expo-vernissage 14 décembre - 18h30 - avec signature du livre "auteur du fauteuil" d'Antoine Galifot.




mercredi 5 décembre 2012

lundi 3 décembre 2012

À la Maison des Isles : Être parents sans s'épuiser.

La 1ère rencontre du Collectif aura lieu jeudi 13 décembre de 20h30 à 22h30 à la Maison des Isles.

Invitation en Pièce jointe.

Marie-Véronique RIOU, psychologue et intervenante aux "Pâtes au beurre" animera une conférence sur le thème de l'épuisement parental.

Vous êtes les bienvenus,

A bientôt,

Le Collectif



jeudi 29 novembre 2012

Projet de Maison du Développement Durable


En mai de cette année, la municipalité de Rezé a lancé un groupe de référents Agenda 21 au niveau de la commune, en rassemblant des membres notamment des différents CCQ et des ateliers de l'Agenda 21.
Le groupe sera "en quelque sorte un interprète des habitants et des autres usagers de Rezé auprès des élus et des services de la Ville, pour tout ce qui touche au Développement Durable".

Après une pose estivale et plus, la 2ème réunion de ce groupe a lieu mercredi 05 décembre. A son ordre du jour figure un échange sur une première version du rapport de Développement Durable 2012 de la Ville et un point d'étape sur le projet de "Maison du DD".

La Maison des Projets, à l'espace Diderot, doit être transformée en Maison du DD au cours de l'année 2013, après des travaux d'aménagement.

Les premières discussions avec les référents et les associations orientent le lieu vers diverses fonctions :
- un programme varié et adapté à la diversité du public, appuyé sur des initiatives locales, sous forme de cycles (ateliers, sorties, conférences, films, visites) : Énergie, Alimentation (avec un atelier cuisine, une permanence tournante des AMAP), Nature, Déchets, Déplacements, Initiatives sociales et solidaires, …. Diverses idées plus précises ont été émises,
- un lieu d’échange pour touTEs,
- un centre de ressources vivant, en lien avec la Médiathèque et Ecopole,
- un lieu d'expositions permanente ou temporaires sur le développement durable bien sûr.
Ce lieu de lien social doit proposer des "choses à faire", concrètement, et pas seulement "des choses à voir", dans et hors des murs de la Maison du DD. Aller vers les habitants, voire des professionnels, dans toute leur diversité … "Sensibiliser et déculpabiliser".

Si des idées vous viennent, des questions, des remarques, … avant ce mercredi (c'est très court – je sais, désolée), toutes seront les bienvenues pour alimenter la discussion.

Je vous donnerai plus d'informations pour échanger, et j'espère les réponses à vos questions, après cette réunion de mercredi prochain.

D'autre part, avant l'été, j'avais pu informer quelques personnes du projet de concours de "décorations de Noël DD". Initialement prévu pour ce Noël 2012, ce concours est reporté à Noël 2013. L'idée reste d'identifier un-e habitant-e responsable, d'élaborer une grille de critères d'évaluation,… A suivre l'an prochain. Je proposerai à nouveau de venir en discuter.

Isaduquai
Membre du CCQ de Trentemoult - Référente Agenda 21
Adhérente AMAP de Trentemoult et composteur

dimanche 25 novembre 2012

C.C.Q Trentemoult du 25 novembre : Compte-rendu

Suite au Conseils consultatifs de quartier,
Létude sur le patrimoine que représente Trentemoult tel qu'il a été présenté lors du C.C.Q. du 25 octobre dernier.
La mairie a missionné un architecte pour étudier le patrimoine immobilier de Trentemoult afin de définir de nouvelles règles en terme d'urbanisme
Vopus trouverez aussi. le Compte-Rendu de la réunion :


• Vous pouvez télécharger le compte-rendu de la réunion : ici

• Et L'étude patrimoniale du cabinet d'architecture sur Trentemoult : ici

samedi 24 novembre 2012

Mardi 27 novembre : Théâtre à la zonmé chez Philippe.

Philippe Chevrinais nous propose une petite soirée théatrale "à la zonmé", en prévention d'un dur et long hiver afin d'éradiquer toute affection grave ou bénigne , avec lʼexcellente pièce de LEA FAZER :
« PORTE DE MONTREUIL »
mise en scène par Pascal Maillard et interprétée par Gérard Bourgarel et François Aubineau
Résumé :
Deux copains, pas très doués dans la vie, explorent au ras des pâquerettes les profondeurs du quotidien.
Un dialogue à bâtons rompus qui part en vrille et tourne au dialogue de fous.
"tout finit par s'arranger,même mal"
Le tarif est à 10 € et à r^gler sur place. À 20h15 on ferme les portes, pour que vous soyez dans votre lit entre 21h30 et 21h45 et pour les autres on boira un coup et nous dégusterons une petite douceur que vous aurez apportée Érica.
cette représentation aura lieu le mardi 27 novembre chez Philippe au 7, place Levoyer. à 19h45.
Réservation indispensable au 06 77 01 70 47 dans la limite des places disponibles (ou par mail teralgoe68{at}gmail.com).

jeudi 15 novembre 2012

Adieu les jolies poubelles de la place des filets...

Après plus d'un an de poubelles bloqués, il semblerait qu'ils aient décidé de les enlever... et de les remplacer.


mercredi 26 septembre 2012

Quelques semaines de répit pour les Roms en Loire-Atlantique


La Préfecture de Loire-Atlantique a décidé de suspendre pour quelques semaines les évacuations de campements illicites.
Une information du Canard social confirmée hier par Patrick Lapouze, directeur de cabinet du préfet : "Nous sommes en train de décliner sur le plan local, la circulaire gouvernementale reçue fin août. Nous réfléchissons et nous rencontrons les acteurs de ce dossier. Pour l’heure, les forces de l’ordre ne procéderont à aucune expulsion."
C’est dans ce cadre que le collectif Rom Europe et d’autres associations seront reçus en préfecture le 5 octobre prochain.
L'inquiétude demeure...
Depuis vendredi dernier et la visite d’un huissier porteur d’un avis d’expulsion, les familles roms qui occupent le terrain des abattoirs à Rezé vivent dans la peur.
Depuis fin juillet et leur départ du terrain du Pendule à Trentemoult, les conditions de vie des familles se sont dégradées : ni eau, ni électricité, ni sanitaire sur le terrain.
Les Rezéens sont appelés à venir les soutenir ce soir devant la mairie à 18 h. Un entretien avec Gilles Retière, le maire, sera également demandé.

samedi 22 septembre 2012

Roms, premier peuple européen.



de Tania Rakhmanova – 52 min – France
Image : Frédéric Vassort/  Montage : Mathieu Boetsch / Prod. : Mano a mano
Co-prod. : France Télévisions – Avec la participation de Public Sénat

Six siècles après leur arrivée en Europe, les Roms mais aussi Manouches, Gitans, Sinti… continuent à vivre, de caravanes en bidonvilles, aux portes de nos sociétés. En juillet 2010, une série de prises de positions extrêmes, avec discours sécuritaires enflammés, désignent un même bouc émissaire : les Roms. Récit sur la longue et difficile gestation de la première nation sans territoire national. Quel statut pour les Roms ? Comment accéder aux mêmes droits que les autres citoyens européens ?
http://www.figra.fr/edition-2012/programme-2012/rroms-premier-peuple-europeen/

Prochaines rediffusions sur Public Senat

samedi 22 septembre - 22h00



















dimanche 23 septembre - 18h00




samedi 29 septembre - 15h15

dimanche 30 septembre - 09h00

Sublime !

dimanche 16 septembre 2012

Aout 2012, Trentemoult

Colllage d'une photo prise au même endroit il y a 1 an.
Dommage qu'elle ait été totalement arrachée au bout de quelques jours...


vendredi 14 septembre 2012

Du nouveau dans la Blogosphère Trentemousine.


En avant la musique et l'écriture surtout. C'est décidé je me remets à mon blog. Seize mois sans écrire j'ai les doigts qui me démangent.
Faites tourner l'info, plus vous serez nombreux à le lire et plus je serais content !
Il s'appelle Live Slow, Die Old, vous le trouverez à cette adresse http://liveslowdieold.canalblog.com/
Je parle essentiellement de musique, parfois de ma vie de père au foyer, ce n'est pas toujours très sérieux, ma mauvaise foi ne me quittera pas, en cherchant bien vous pouvez même trouver un article sur un certain Johnny...
Bonne lecture !

vendredi 31 août 2012

Si Leonard De Vinci avait dessiné l'Iphone...

Ça aurait donné cela :

L'Iphone vue par Leonard De Vinci



mercredi 29 août 2012

Vide-Fringue à Trentemoult le samedi 22 septembre de 14h à 18h




Les voiSinEs de Trentemoult organisent un vide-fringues, le 22 septembre prochain de 14h à 18h, dans les rues de Trentemoult-Rezé, près de chez elles, Grand’Rue et rue Bardin.

Alors à vos armoires pour trier, vider, et faire du troc ou vendre à bas prix ou grand prix ! ! ! vos vêtements et accessoires qui s’ennuient dans vos étagères.
Et rejoignez-nous, invitez vos amiEs et voisinEs !
Un petit conseil pour l’organisation : étiquetez les prix avec votre prénom sur chaque article pour simplifier les échanges.
Quelques portants faciliteraient le « grand déballage ».

Le Soleil est déjà prévu au rendez-vous.

Préparez petites bouchées et boissons pour agrémenter cet après-midi de détente !

Biz à toutEs et rendez-vous près du 24 grand’Rue et de la rue Arsène Bardin

Roseline  -  02 28 00 14 69  -  06 20 10 86 78  -  roseline2222@free.fr
Marielle  -  02 51 11 17 78      06 21 19 40 18   - marielle.dufourd@free.fr


Les voiSinEs de Trentemoult

mercredi 15 août 2012

On connaissait le requin de La Baule, on découvre aujourd'hui le serpent de l'océan, un monstre de 130 mètres, qui vient de s'échouer à Mindin à Saint-Brevin. D'où vient-il ? A t-il fait des victimes... Rien de tout cela, notre monstre des mers est signé de l'artiste Huang Yong Ping. Il s'agit d'une création pérenne qui entre dans le cadre de la biennale artistique Estuaire, branche de «Voyage à Nantes». C'est à la pointe du Nez de chien, à la «limite transversale de la mer» (frontière entre espace fluvial et maritime) que surgit l'immense serpent de mer de cet artiste né en 1954 à Chine. Nul doute qu'il devienne rapidement l'une des mascottes du pays de Retz et de toute la presqu'île guérandaise.

jeudi 9 août 2012

GRAFANANTES

dimanche 29 juillet 2012

Les Roms ont quitté le camp du Pendule à Trentemoult.

Ils ont tenu leur engagement : les Roms installés à Trentemoult, sous l'œuvre du Pendule d'Estuaire, ont levé le camp.

Le déménagement des quelque 70 personnes et de leur vingtaine de caravanes a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi.

Les Roms n'ont pas quitté Rezé pour autant : ils se sont installés quelques hectomètres plus loin, boulevard Schoelcher, sur le site des anciens abattoirs.
(Source Presse-Océan)

samedi 21 juillet 2012

Aujourd'hui seulement sur le quai de Trentemoult : Sérigraphie mobile de cartes postales.

Fin du voyage à Trentemoult pour les Éditions sous le manteau. Périple à vélo de Vannes à trentemoult. Réalisation de cartes postales en sérigraphie, sur place, avec un ingénieux système mobile sur une remorque de sérigraphies. Deux étudiants aux Beaux-Arts de Rennes...

http://souslemanteau.tumblr.com/

jeudi 12 juillet 2012

...


mercredi 11 juillet 2012

LE VOYAGE À NANTES CÈDE À LA PRESSION, LES ROMS SUR LE DÉPART

source : http://www.lecanardsocial.com/ArticleFil.aspx?i=920
 
Retour à la case départ. Un an après avoir accepté le principe d’une médiation judiciaire avec les Roms du Pendule à Rezé (44), Le Voyage à Nantes a mis un terme, de sa propre initiative, au processus de négociation. Raison officielle: le non-respect des engagements pris par les familles. D'après plusieurs sources, Le Voyage à Nantes aurait surtout cédé aux pressions du maire de Rezé et du propriétaire du terrain, le Port maritime.



Sur le terrain du Pendule en mai dernier. Les familles roms avaient nettoyé le site et enlevé les voitures en prévision du début de la manifestation du Voyage à Nantes (photo archives LCS)..
Que s'est-il passé? De l'avis des militants de l'association Ame Sam, Le Voyage à Nantes était un partenaire qui avait su instaurer un dialogue avec les Roms. Vendredi 6 juillet, la négociation s’est effondrée contre toute attente : alors qu’un sursis, au moins jusqu’à la fin de l’été, avait été annoncé pour les familles, la structure touristico-culturelle a mis un terme à la médiation judiciaire. Elle s'en explique, par écrit, auprès du Canard Social: « À la fin du mois de juin, Le Voyage à Nantes a été alerté par des riverains et le propriétaire du terrain sur le non-respect des engagements pris dans le cadre de la médiation. »

« Un prétexte »
Le Voyage à Nantes n'en dit pas plus sur les entorses à la règle qu'il a constatées. Selon plusieurs sources, c'est la présence d'une voiture qui a précipité la fin des négociations. « Le contrat, c'était zéro voiture pendant zéro minute sur le site. Or, la semaine dernière, une BMW y est entrée et a été prise en photo, souligne Jacques Vève, qui a participé à la médiation au titre d'Ame Sam. Les familles ont nié maladroitement et ont dû finalement en convenir. »

Le Voyage à Nantes évoque par ailleurs, et sans précision, « l’incompatibilité de l’attitude des occupants du site du Pendule avec la poursuite de cette occupation ». Faut-il y voir une conséquence des plaintes de certains riverains qui dénoncent depuis le mois de mai les comportements supposés des Roms sur la commune? Peut-être.

Mais sur le terrain, hormis l’épisode de la voiture, le contrat avec Le Voyage à Nantes semblait respecté. Et la cohabitation avec les touristes se déroulait sans anicroche. « Il y a un point sur lequel la médiation est réussie, c’est sur l’accessibilité du site », fait remarquer Émile Robert, élue d’À gauche toute, dans l’opposition rezéenne et qui a soutenu les Roms. « À part ce problème avec la voiture, ça se passait bien, poursuit Jacques Vève. Cette entorse ponctuelle au contrat méritait une observation du Voyage à Nantes qui avait un bon contact avec les familles, pour leur rappeler le respect des règles. »

L’avocate des familles, Sylvie Bourjon, considère que « les familles ont eu une vraie volonté de respecter leurs engagements. Elles ont trouvé injuste d'être sanctionnées pour une voiture qui s'est arrêtée une fois pendant une heure. » Pour Jacques Vève, « cette histoire de voiture n’est qu’un prétexte pour mettre un terme à la négociation ».

Des pressions

Alors que s’est-il vraiment passé ? Pourquoi Le Voyage à Nantes, qui, de l’avis de tous les observateurs, a su, pendant trois mois et six réunions collectives, mettre en place une véritable contractualisation avec les familles, a-t-il changé brusquement de position ? D’après une source proche du dossier, il a avant tout agi sous la pression : « Le Voyage à Nantes n'avait pas envie d'expulser les Roms. Il a subi des pressions très fortes du propriétaire du terrain (Le Grand Port Maritime, NDLR) et du maire de Rezé. » Ce que confirme l’élu Émile Robert : « Le Voyage à Nantes était cerné par tout le monde. Rezé est intervenu auprès du Port qui a fini par reprocher au Voyage à Nantes de ne pas gérer le terrain comme il fallait. »

Le Port rallié à la mairie

Selon nos informations, une rencontre a eu lieu fin juin entre la mairie de Rezé et le Port. Ce dernier a confirmé son accord pour engager une procédure conjointe d’expulsion avec la Ville. Lors du dernier conseil municipal du 29 juin, Gilles Retière signalait ainsi qu’une procédure d’expulsion était en cours, sans préciser de qui elle émanait.

Déjà, au mois de mai, dans un courrier que révélait Le Canard Social, Gilles Retière avait fait pression auprès de la structure et demandait « que sa position soit respectée ». Le tout récent président de Nantes Métropole aura maintenu cette posture jusqu'au bout, tout en cherchant à rallier à sa cause le Grand Port Maritime.

Très discret depuis l'installation des Roms il y a un an, le Port -qui n’a pu être joint- aurait donc pris le parti de l’expulsion, à la demande de la mairie. Ce qui n’est pas sans étonner certains acteurs et notamment l’avocate Sylvie Bourjon : « C’est un adversaire qui était par le passé plutôt conciliant, on peut s'interroger sur ce changement de politique. »

Départ avant le 30 juillet

Avec la fin de la médiation judiciaire, la demande d'expulsion initiale, formulée il y a un an par Le Voyage à Nantes, revient sur le bureau du juge des référés. « Un constat d’échec » que déplore Le Voyage à Nantes : « La procédure de médiation n’a malheureusement pas permis d’aboutir à une solution pérenne pour permettre d’accueillir les familles concernées. » Pour autant, après discussion avec Le Voyage à Nantes et leur avocate, les familles se sont engagées à quitter les lieux avant le 30 juillet. L’expulsion devrait donc être évitée.

La fin de la médiation n'en laisse pas moins un goût amer aux militants d'Ame Sam qui accusent la mairie de Rezé d’avoir « bloqué toute solution ». « Quelque chose se construit et on expulse, dénonce Jacques Vève. C'est absurde. » D'autant plus absurde, selon les observateurs, que ces familles présentes depuis quatre à six ans à Rezé le disent, elles ne souhaitent pas quitter la commune, sur laquelle sont scolarisés leurs enfants.

Fanny Bordeianu, médiatrice sanitaire à Médecins du Monde, craint, elle, les conséquences de ce départ sur la santé des familles. « Je suis extrêmement inquiète pour certaines personnes qui connaissent de graves problèmes. Une famille en particulier attend une opération chirurgicale pour un de ses enfants : déjà que sur le terrain, les conditions ne sont pas bonnes alors qu’est-ce que ça va être ailleurs ? »

David Prochasson

Le virage à Nantes: PRENEZ LE VIRAGE

Le virage à Nantes: PRENEZ LE VIRAGE: OU SONT LES GENS DU VOYAGE A NANTES ?   http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Un-graff-tres-ephemere-sur-l-ile-de-Nantes-...

lundi 9 juillet 2012

La Guinguette s'agrandie ?

Trentemoult, bientôt le Cap d'Agde de l'Atlantique... Toujours plus d'odeurs et de bruits.

prospective 2020 (non officiel) :



Quai 7, vient de changer de propriétaire...

Qu'on se le dise !

jeudi 5 juillet 2012

invitation happening samedi

Chers amis,

je vous  transmets ci-dessous une invitation à venir s'assoir
quelques instants à un endroit dont ce n'est pas la vocation communément admise...
c'est SAMEDI PROCHAIN  à 17 H
rond-point des droits de l'homme, (route des Sorinières)
qu'on se le dise !!!

Clôturant un installation faite par des amis : ShengSheng et Alexis,
dans le cadre de Rezé-les-Couleurs

Philippe

samedi 30 juin 2012

A voir à l'espace Diderot : "La Loire dessus dessous"

Cette expo m'a enchantée par son ambiance, sa qualité, sa pédagogie. 

Si vous aimez les histoires de Loire, au travers de l'archéologie et de la vie batelière, ne ratez pas cette exposition.

Objets, images, maquettes... du site de St-Lupien et d'ailleurs. 
Avec comme pièces phares le quai de Ratiatum (moulage en résine) et la pirogue de Gueugnon (9m de long, plus 1 100ans).

Comptez une heure 1/2 si vous lisez tout et regardez toutes les vidéos.

Ouverte de 14h à 18h du mardi au dimanche jusqu'au 30 septembre. Visite guidée le jeudi (juillet-août) et le dimanche. 

L'expo se prolonge par des conférences jusqu'en septembre...

Bonne visite !


Essai de partage transformé ??

Ce dimanche 23 juin 2012 de la Fête des Couleurs a plutôt été prometteur pour faire perdurer une rencontre trentemousine des voisins-es sur le quai ...


Avant














Pendant 


La météo de cette journée peu estivale a du rebuter pas mal de voisins-es.
 
Néanmoins, l'ambiance était joyeuse sur le quai, au droit du "Confort moderne" et de la "Compagnie des quais". Apéro, tartes salés , plats, barbecue et desserts à partager ont comblé les convives.

Nom de Zeus ! nous avons du décamper vers 16h, mais non sans avoir profité du bord de Loire dans une douceur inespérée et avec la venue imprévue de la joyeuse Flan Far aux Pruneaux de Questembert !
















Que diriez-vous de remettre cela durant l'été indien s'il en est !? 




vendredi 29 juin 2012

Si vous en avez assez des emm... au téléphone.

http://www.pacitel.fr/inscription.php

Pacitel est une liste regroupant les numéros de téléphone fixes et mobiles des consommateurs qui ne souhaitent plus être démarchés téléphoniquement par les entreprises dont ils ne sont pas clients. Fondée sur le droit d'opposition classique de la loi de 1978, elle met les consommateurs à l'abri des appels provenant des entreprises auxquelles ils n'ont pas donné leur consentement.
Avant de prospecter téléphoniquement des consommateurs, les entreprises membres engagées dans Pacitel adapteront leurs fichiers de prospection commerciale pour tenir compte de cette nouvelle liste. Les entreprises membres des fédérations professionnelles adhérant à l'Association Pacitel représentent potentiellement 80% des acteurs du démarchage téléphonique.
Si vous souhaitez ne plus être démarché téléphoniquement par des entreprises dont vous n'êtes pas client, inscrivez-vous dès maintenant sur la liste Pacitel. L'inscription est entièrement gratuite pour le consommateur.

Vous pouvez entrer jusqu'à 6 numéros.

Vivre en décroissance

Grèce


Article paru dans l'édition du 10.02.12
 

La crise a provoqué en Grèce un télescopage inattendu entre la décroissance comme philosophie politique, consentie et même voulue, et ses nouveaux adeptes, bien obligés de gérer la pénurie. Du troc aux « banques de temps », des Athéniens réinventent la démocratie.
 Un immeuble gris de trois étages et un toit-terrasse qui ressemble à tant d'autres bâtiments d'Athènes : solide, massif et écaillé, comme 
éprouvé par la crise qui marque chaque jour davantage les corps et les esprits. Il abrite le siège de l'association écologiste Nea Guinea, à quelques pas du cimetière d'Athènes et du Stade de marbre. 

Agés d'une trentaine d'années, Kostas et Fotini (qui souhaitent rester anonymes), un couple de militants adeptes de la décroissance économique et de l'écologie pratique, apprennent à un public de plus en plus nombreux à utiliser l'énergie du soleil et du vent, à fabriquer ses propres médicaments, ou plus simplement à cultiver son jardin dans la cité.
 En Grèce, la décroissance a rencontré la crise. Elle a ses adeptes contraints, dont les revenus se sont effondrés et qui n'ont pas d'autre choix, et ses partisans convaincus qui y voient un moyen de réagir et de vivre différemment. Au sous-sol de Nea Guinea, une petite pièce à peine éclairée, jonchée de sciure de bois, sert d'atelier de fabrication pour des panneaux photovoltaïques. Kostas y assure des cours plusieurs fois par semaine. Confectionner un panneau solaire semble relativement facile. Il suffit de coller des plaques de silicium, achetées dans le commerce ou par correspondance, sur une vitre. On relie ensuite les plaques entre elles par des fils électriques branchés à une batterie. Le cadre est formé de barres métalliques vissées l'une à l'autre.
 Dans son atelier, Kostas dispense d'autres savoirs, de la fabrication d'éoliennes pour toit urbain à la conception de fours solaires, grosses boîtes en bois dont l'intérieur est tapissé de feuilles d'aluminium, chargées de refléter les rayons.
 Kostas et Fotini utilisent ces panneaux pour éclairer leur logement, une maisonnette d'une seule pièce construite sur le toit de l'immeuble. L'été, les batteries sont rapidement pleines. En plein hiver, le couple, qui aspire à vivre en autarcie, se chauffe à l'aide de bûches provenant des montagnes entourant Athènes. « Certes, il ne s'agit pas d'une ressource immédiatement renouvelable et cela finit par peser sur la nature », admet Fotini.
 
Le couple cultive, sur le toit-terrasse, légumes et fruits de saison. Dans de larges bacs remplis de terre et nourris au compost, poussent du basilic, des tomates, du thym, du romarin, des épinards, des radis... Au premier étage, dans une salle remplie de bocaux contenant des graines ou des herbes, Fotini explique à des citadins comment planter, faire pousser et accommoder les légumes. Dans une autre pièce, on vient déposer les vêtements dont on n'a plus besoin, accessibles à tous.
Au rez-de-chaussée, la jeune femme enseigne la gymnastique, le yoga et la médecine douce. Sur une étagère sont présentés des produits du commerce équitable ou encore des petits pots de beurre de cacao destiné à soigner les lèvres gercées qu'elle fabrique elle-même. Les cours ne sont pas gratuits. Le prix, fixé à 5 euros, est celui payé le plus souvent. On peut donner plus. On peut aussi donner moins. 
Nea Guinea rencontre un succès grandissant. A l'origine, ces militants ne concevaient pas leur action comme une réponse à la crise mais comme un acte politique. « Techniquement, il n'y a aucune différence entre la récession et la décroissance. Mais la première est mal vécue tandis que la seconde peut constituer une voie d'avenir », théorise Kostas. Ses recettes séduisent un public de plus en plus large, quand le pays entre dans sa cinquième année de récession. « Nous ne sommes pas par magie devenus des adeptes de la décroissance, mais nous devons faire avec 50 % de moins », résume l'ethnologue et historien Panagiotis Grigoriou, qui tient un blog en français sur la vie quotidienne en Grèce.
 Des trentenaires désabusés, alertés par le bouche-à-oreille, débarquent dans les locaux de Nea Guinea en espérant qu'un panneau photovoltaïque leur permettra d'économiser quelques euros par mois. « Il y a deux ans, nous étions considérés comme des marginaux. Aujourd'hui, presque tout le monde en Grèce juge notre action utile », constate Kostas. L'association n'est pas le seul mouvement, à Athènes, qui prône la décroissance consentie face à la crise. « D'autres proposent des cours pour apprendre à consommer moins d'énergie ou à cultiver bio. Dans un pays où plus personne n'a confiance dans l'Etat, chacun est amené à utiliser les ressources qui demeurent à sa disposition », explique Maria Peteinaki, architecte et membre du parti écologiste grec.
 A Exarchia, quartier anar et bohème d'Athènes, Skoros (« la mite ») est devenu un lieu incontournable. C'est un magasin où l'on ne paye pas. On y échange des objets, des livres ou des vêtements. On y vient aussi pour donner, ou seulement pour prendre. Une bonbonne remplie de pièces est posée sur le comptoir, devant une affiche : « Skoros appartient à tout le monde, aidez-nous à le maintenir ouvert. » Ces oboles sont destinées à payer une partie du loyer et de l'électricité. Sans obligation de don. 
L'aventure a commencé dans le coin d'une boutique de commerce équitable. « Nous avons créé Skoros, car nous n'avons pas besoin d'avoir dix pulls ou dix vestes. Nous pouvons en donner à des gens qui en ont besoin. Nous voulons faire comprendre qu'il n'y a pas besoin de posséder beaucoup pour être heureux », explique Elena, qui fait partie de la quinzaine de bénévoles qui animent Skoros.
 Devant le succès, « la mite » a volé de ses propres ailes pour emménager dans ce magasin à la fin de l'année 2009. « Quand nous nous sommes installés, la crise n'était pas encore là. Les gens avaient vraiment trop de choses, se souvient une autre bénévole, Elisabeth Panagakou. Depuis, nous avons dû créer des règles. Nous ne voulons pas qu'ils se comportent comme des consommateurs. Bien sûr, nous ne pouvons pas dire à un migrant pauvre qu'il doit consommer moins. Mais nous ne faisons pas de philanthropie. Nous voulons créer un sentiment de solidarité. » Une affiche indique que l'on ne peut pas prendre plus de trois produits. « Il y a des gens qui viennent ici pour prendre, prendre. Ce n'est pas possible, ce n'est pas notre philosophie », tranche Elena.
Dimitri Koliomichalis est venu avec sa femme. Ils sont tous les deux au chômage et vivent grâce aux retraites de leurs parents, qui diminuent à chaque nouveau plan d'austérité. Ils fréquentent Skoros pour trouver de quoi habiller leur jeune enfant et apportent en échange des vêtements devenus trop petits. « Ce genre de magasin nous aide à réfléchir, explique ce trentenaire. La Grèce était un pays très pauvre. Puis est arrivée l'ère de l'argent facile. Les Grecs sont devenus égoïstes et ont oublié qu'ils étaient pauvres. La crise va peut-être nous aider à changer notre façon de penser. Nous n'avons pas besoin de beaucoup d'argent. »
...
On peut même créer des banques sans argent. Les « banques de temps » font florès en Grèce. Vassili Revelas avait participé à cette expérience à San Francisco et voulait la reproduire en Grèce. Place Syntagma, lors du mouvement des « indignés » en juin 2011, il voit un panneau indiquant « Trapeza Chronou » (banque du temps). « J'ai découvert qu'une trentaine de personnes avaient la même idée en tête. » Ils lancent leur site Internet à la fin de l'année 2011. En quelques semaines, 600 inscriptions affluent.
Le principe est simple. Les personnes intéressées indiquent en ligne les services qu'elles peuvent rendre et ceux dont elles ont besoin. Quand quelqu'un utilise une heure de service, elle est débitée de son compte-temps, tandis que celui qui a rendu un service ou transmis un savoir bénéficie d'une heure de crédit. Le système doit garder l'équilibre. Il est impossible d'avoir plus de trente heures de débit. La banque du temps veut éviter le surendettement que connaît le pays.
« J'ai réparé un ordinateur, ça m'a pris trois heures. Je pourrai disposer de trois heures d'un service quand j'en aurai besoin, et pas forcément par celui qui m'avait demandé de l'aide », résume Vassili Revelas. Nikos a proposé son aide pour un déménagement. En échange il a reçu une assistance pour tenir sa comptabilité. « Le principe, c'est que toutes les heures sont égales. L'heure d'un médecin ne vaut pas plus que celle d'une femme au foyer, précise Vassili Revelas. Cela permet de créer de la solidarité. Quand quelqu'un que vous ne connaissez pas vous propose le service dont vous avez besoin, ça vous rend heureux. »
Des réunions ont lieu tous les dimanches à Nosostros, un des hauts lieux alternatifs d'Exarcheia, pour discuter du fonctionnement de la banque. Une vingtaine de personnes forment un cercle. On lève le doigt pour demander la parole et l'on parle à tour de rôle. Dimanche 5 février, l'ordre du jour commence par l'examen d'une demande de rencontre émise par la BBC. Lors d'une séance précédente, la demande du Monde avait été acceptée - la démarche a été identique à Skoros et à Nea Guinea. Un grand débat est lancé : faut-il échanger des produits contre des services ? Si oui, comment définit-on la valeur de ce produit ? « Il faut se limiter à ce qu'on fait soi-même pour évaluer le temps qu'on y a consacré », suggère Vassili Revelas. Un dimanche n'épuise pas le sujet. La démocratie prend du temps.
Georges vient pour la première fois. Il a eu connaissance du projet par Internet. « Le système basé sur l'argent n'est pas bon. Même ceux qui le conçoivent ne le comprennent plus. Il faut trouver d'autres voies. J'y pensais en lisant La République ». Ce lecteur de Platon est militaire, dans la marine. « Sur un bateau, vous avez le temps de réfléchir », dit-il en souriant. Il a fait escale à Exarchia, le port des anarchistes, pour refaire La République.


Olivier Razemon et Alain Salles (à Athènes) - Source : Le Monde

Parcours des créateurs Trentemoult


Trentemousines et sins,
pendant le parcours des artistes le week end du 2 juin il y aura du passage dans les rues de Trentemoult.
pourquoi pas de la danse ?
Samedi soir à partir de 20 heures 30 ,
nous vous invitons 7 rue Félix Contant
à participer à un spectacle de danse
avec Kekosa

Pensez à amener votre pique nique , il y aura table , chaise , à boire....
merci de préciser votre venue.
faites passer le message
amitiés
Liliana Bruno
pour le spectacle paiement à la "chaussette" 
(autour de 10 euros par personne , en fonction du nombre de participants !!)


Parmi les artistes contemporains, il en est un qui aime tout particulièrement représenter notre société à travers des sculptures époustouflantes de réalisme. L’arrivée de Ron Mueck au sein du monde de l’art contemporain est assez récent, une douzaine d’années seulement. Mais en réalité cet artiste n’est pas novice en la matière. Retour sur le parcours de cet homme à part. Rom Mueck est un artiste australien, né à la fin des années 50 à Melbourne. Tout petit déjà, il passe son temps à fabriquer des objets. Faut dire qu’avec un père sculpteur de jouets en bois et une mère créatrice de poupées de chiffons, il avait toutes les cartes en main pour bricoler et surtout, laisser parler sa créativité. Une fois adulte, Ron Mueck construit des marionnettes. En 1979, il trouve un emploi à la télévision pour créer les marionnettes d’animaux de l’émission australienne pour enfant, Shirl’s Neighbourhood. 
À partir de 1983, il part pour Londres et collabore aux shows du célèbre Jim Henson (Muppet Show & Sesame Street). L’expérience se poursuit avec deux longs-métrages (Dreamchild puis Labyrinth, avec David Bowie) pour lesquels Ron Mueck gère la partie effets spéciaux et marionnettes. En 1990, il décide de créer sa propre entreprise qui produit des mannequins pour les publicités. Il se spécialise dans la création de personnages assez réalistes qui sont ensuite photographiés sous un certain angle afin de créer une illusion. Mais notre homme veut aller plus loin en cherchant à produire des sculptures offrant une sensation parfaite de réalisme, qu’importe l’endroit depuis lequel on les regarde. C’est à la demande de sa belle-mère, l’artiste peintre Paula Rego, que Ron Mueck réalise pour elle un modèle de Pinocchio petit garçon. Le résultat est saisissant. C’est à cette époque que Charles Saatchi, célèbre collectionneur d’Art, découvre cette sculpture. Aussitôt conquis, il commande quatre nouvelles œuvres à l’artiste australien. Cette première exposition artistique et médiatique, durant l’exposition Sensation (1997) à la Royal Academy of Arts, marque un véritable tournant dans sa carrière. 

Dès lors, Ron Mueck n’est plus simplement vu comme un technicien doué de talent mais comme un véritable artiste. Parmi les œuvres présentées, l’une fait légèrement polémique. Avec Dead Dad, Ron Mueck nous montre à voir, dans un format réduit au 2/3 de la taille réelle, la sculpture de son père mort. Cette sculpture est terrible de réalisme et c’est ce qui choque une partie des visiteurs qui trouvent impudique de montrer à tous l’intimité la plus profonde de cet homme sans vie. C’est aussi une façon de mettre les gens face à certains tabous de notre société comme la représentation de la mort. Depuis, son travail a été exposé un peu partout dans le monde : Biennale de Venise en 2001,  à Paris en 2005 lors de l’exposition Mélancolia au Grand Palais puis en 2006 à la Fondation Cartier, au Musée des beaux-arts du Canada d’Ottawa en 2007 puis au Brooklyn Museum of Art, au British Museum fin 2008-début 2009… Le travail de Ron Mueck s’inscrit dans le courant d’art contemporain de l’hyperréalisme. Ses sculptures tentent de reproduire à la perfection certains moments de la vie des hommes (naissance, vieillesse, mort) tout en offrant à l’œuvre une personnalité et une place dans notre société. Mais malgré un réalisme flagrant, un détail vient placer la sculpture dans un autre univers que le notre : la taille de la sculpture. Aucune d’entre elles ne fait la taille qu’elle devrait avoir dans la vraie vie, elle est soit beaucoup plus petite soit gigantesque. L’artiste créé aussi bien un petit garçon de 5 mètres de haut qu’un couple d’environ 40 centimètres. Faire des œuvres de taille “réelle” ne l’intéresse pas puisque, et il le dit lui-même, ” on voit des gens de taille humaine tous les jours ! “. Voici par exemple son autoportrait. À la différence de la majorité des œuvres, il est préférable de prendre en photo l’environnement qui entoure la sculpture, afin d’avoir un rapport de taille avec les visiteurs présents. Son travail se rapproche un peu des personnages de Duane Hanson, avec une approche tout de même différente puisque la plupart des corps sont nus, comme dans le travail de John De Andrea. Le travail de Ron Mueck est malgré tout plus précis, plus réaliste encore, comme dans les portraits de Chuck Close. L’émotion qui se dégage de ces sculptures peut se rapprocher en partie de certaines toiles de Lucian Freud, Stanley Spencer ou encore Jenny Saville. Pour créer ses sculptures, Ron Mueck doit procéder par plusieurs étapes : croquis, ébauches, structure métallique, sculpture en terre, moulage en silicone ou en résine polyester, peinture à l’huile pour les détails (grains de beauté, rides, veines…). Certaines œuvres sont réalisées en fibre de verre, plus adaptée selon le format final. Notons que Ron Mueck représente généralement des personnages dans leur ensemble et s’il ne montre qu’une partie, c’est systématiquement le visage car c’est cette zone qui façonne la personnalité. Les œuvres sont placées dans des situations bien précises et libre à chaque visiteur d’interpréter, voire d’imaginer des liens entre les différents personnages. Ron Mueck a traité à peu près tous les moments de la vie, de la naissance à la mort mais l’ensemble est teinté d’une touche de mélancolie. Aucun “personnage” ne sourit et on perçoit souvent une solitude, une souffrance ou une tristesse sous-jacente. 

Le visiteur peut à la fois se retrouver dans certaines situations et en même temps il reste spectateur de cette représentation qui n’a pas lieu d’être dans la réalité puisque trop petite ou trop grande. Voilà un aperçu de son travail qui reprend la chronologie d’une vie : La naissance L’enfance Le passage à l’adolescence La vie adulte La vie en couple La grossesse (cette statue a été acheté environ 530 000€ par par la National Gallery of Australia) La naissance La quarantaine-cinquantaine La vieillesse La mort (avec la sculpture Dead Dad, voir au début de l’article) La vie après la mort ? 

 Pour en savoir davantage sur cet artiste et en attendant qu’une exposition soit à nouveau organisée en France, vous pouvez consultez Ron Mueck, l’ouvrage d’Heiner Bastian. Je vous propose aussi de regarder le reportage qui lui a été consacré (produit par la National Gallery of London). Voici la seconde partie qui nous montre le processus de création. L’artiste met de plusieurs semaines jusqu’à plusieurs mois pour obtenir le résultat qu’il souhaite. C’est un travail lent et minutieux (les poils sont implantés un à un dans le silicone). Voici les liens pour accéder au début puis à la fin de ce reportage. Pour finir, voici quelques photos, sorte de making-of du travail de l’artiste, de la mise en place des œuvres puis de l’exposition. 

Pour voir les autres clichés, consultez l’album Flickr du Brooklym Museum. © affiche, pinocchio, dead dad, mask, étapes, photos : brooklyn museum - chilloutpoint - doffay - damncoolpics - dilidou, FreGre97 












Parcours des créateurs Trentemoult 2012, le 1,2 et 3 juin 2012.





Cinema en plein air à Rezé le Vendredi 6 juillet

Cinéma le vendredi 6 juillet 2012 à 19h30
Parc des Mahaudières a Rezé - Entrée gratuite

Au programme : Coo


dimanche 24 juin 2012

Camps des Roms Trentemoult : RCC




Superbe Chorale, un bon moyen de combler le fossé...
dommage que cela n'est pas été annoncé dans le quartier.


 

Deux points de vue :