mercredi 27 octobre 2010

Chantal Goya Chante La France

lundi 25 octobre 2010

Ma Dalton sévie sur le parking d'Atout Sud.

À 65 ans, elle sort son pistolet pour une place de parking

Samedi après-midi sur le parking d’un hypermarché de Rezé, une femme se fait souffler la place qu’elle convoitait. Elle toque à la glace du conducteur incivil pour lui faire remarquer et découvre, assise derrière le volant, une dame de 65 ans. En guise d’explications, celle-ci sort une arme de poing et la braque. La scène ne dure pas longtemps. La sexagénaire finit par ranger son arme et libère même la place de parking. Elle sera retrouvée quelques minutes plus tard par les agents de sécurité du magasin. Devant les policiers, la dame explique détenir son pistolet automatique 6.35 de son père. Elle dit aussi l’avoir constamment sur elle, pour plus de sécurité. L’arme est chargée mais la chambre n’est pas approvisionnée. Sa propriétaire sera convoquée devant le tribunal pour port d’arme illégal et violence avec arme.

jeudi 21 octobre 2010

Extrait de "La Chute" : prémonitoire ...Futur proche... ou Histoire ancienne.

Sous-titrage légèrement modifiés et adaptés.

La France vu de La Chine...Instructif !

Proverbe Chinois : "On voit toujours mieux la verrue que l'on a au milieu du nez... lorsque c'est quelqu'un d'autre qui vous la montre "

jeudi 14 octobre 2010

Bien fait !


C’était l’attraction du jour, hier, à Kerminihy, à Erdeven : en début d’après-midi, à marée basse, un 4x4 s’est aventuré - illégalement - sur la plage et y est resté enlisé. À 15 h, le propriétaire, un Nantais qui a des attaches familiales à Belz, a prévenu les pompiers mais a dû abandonner son véhicule, qui, à marée montante, a été submergé par les vagues. Pompiers et gendarmes sont restés sur place pour sécuriser les lieux, mais sans pouvoir extraire le véhicule. Le propriétaire est convoqué ce lundi à la gendarmerie d’Etel pour s’expliquer. (Photo Jean-Yves Collin)

L'argent fait le bonheur. Mais à partir de combien d'euros ?


Par Pascal Riché | Rue89 

 

En se plongeant dans les statistiques de l'organisme de sondage Gallup, portant sur 450 000 Américains, deux chercheurs ont découvert le revenu à partir duquel l'argent ne faisait plus trop le bonheur : 75 000 dollars par an et par ménage (55 000 euros). En deçà, les sondés ne sont pas satisfaits ; au-delà, leur bonne humeur plafonne.
L'étude, publiée dans la revue Proceeding of the National academy of sciences, a été conduite par un psychologue et un économiste : Daniel Kahneman et Angus Deaton, de l'université de Princeton. Les deux hommes ont distingué deux mesures possibles du bien-être :

Une mesure subjective : « Etes-vous satisfait de votre vie ces jours-ci ? »

Une mesure objective : la fréquence et l'intensité des moments de joie,
stress, tendresse, colère, etc, notées pendant une journée.

Les résultats de leurs recherches sont très différents selon ces deux mesures. L'impression d'être heureux continue de croître après 75 000 dollars de revenus. En revanche, la mesure concrète du bien-être atteint un plafond à partir de 75 000 euros.

Sur le graphique ci-dessous, deux courbes. La première, « bien-être quotidien », représente les déclarations des sondés sur ce qu'ils vivent (différence entre les réponses évoquant joie, sourire, bonheur et celles évoquant tristesse, inquiétude…). La seconde, « impression de bonheur », représente les réponses à la question « Etes-vous satisfait de votre vie ces jours-ci ? » (Voir le graphique)


Commentaire des deux chercheurs :

« Il est possible que 75 000 dollars soit un seuil au-delà duquel de nouveaux accroissements du revenu n'aident plus les individus à faire ce qui correspond le mieux à leur bien-être ressenti : passer du temps avec les gens qu'ils aiment, éviter les souffrances et les maladies, et avoir des loisirs. »

Ce n'est pas la première fois que des économistes se penchent sur ce « chiffre magique », seuil à partir duquel nos besoins seraient satisfaits. Il est même au cœur des préoccupations de la science économique. Elle intéresse particulièrement ceux qui remettent en cause le caractère illimité de la croissance. Dans un monde fini, la consommation doit avoir des limites.

Ce que l'on constate -quoiqu'en dise la sagesse des nations- c'est que l'argent fait le bonheur. Les riches, eh oui ! sont plus heureux que les pauvres.

A ce stade, on peut citer deux grands auteurs qui résument tout :

Fedor Dostoïevski (1821-1881) : « La monnaie, c'est de la liberté frappée. »

Michel Colucci, dit Coluche (1944-1986) : « L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres. »

L'envie du « mieux » et l'envie de surpasser le voisin
Les économistes constatent que le lien entre le revenu et bonheur est largement relatif. Si vous gagnez 25 000 euros par an, vous jugerez nécessaire de gagner 35 000 euros pour être heureux ; mais si votre revenu atteint ces 35 000 euros, votre revenu idéal passera à 50 000 euros… Le sentiment de satisfaction vient en réalité de l'élévation constante de votre pouvoir d'achat.

« Pourquoi cherche-t-on à augmenter ses revenus ? Deux hypothèses : un, les humains aiment l'idée même de croissance de leur revenu et de leur consommation, une poursuite qui agit comme une drogue ; deux, ils cherchent à gagner plus que leur voisin », résume l'économiste Daniel Cohen, qui a consacré une partie de son dernier livre, « La Prospérité du vice », au sujet.

La poursuite addictive du « mieux », d'une part ; la rivalité mimétique chère à René Girard, d'autre part…

Une autre courbe du bonheur
Tim Jackson, économiste britannique qui prêche la « prospérité sans croissance », a consacré un chapitre de son livre au sujet. Il publie un graphique éloquent (voir ci-dessous) qui semble confirmer, à l'échelle de la planète, qu'il existe un « plafond » au revenu-déclencheur-de-bonheur. Au-dessus de 15 000 dollars par habitant, le niveau de satisfaction ne réagit plus. On ne se sent pas plus heureux aux Etats-Unis qu'à Porto Rico.

Pour lire le graphique :

plus le pays est à droite, plus ses habitants sont riches (aucune allusion politique là-dedans) ;
plus le pays est en haut, plus il est heureux (peuplé de gens se déclarant « satisfaits dans la vie en général »). (Voir le graphique)


La conclusion à tirer de tout cela ? Si le but de l'économie est d'accroître le bonheur sur la planète, il est bien plus efficace d'augmenter le revenu des pauvres que celui des riches.

Vous souhaitez soutenir la grève ? Faîtes le plein de votre voiture.

Pour ceux qui soutiennent le mouvement de grève et qui ne peuvent pas forcement manifester, un seul geste (peut-être plus efficace qu'une manifestation !) : faire le plein de sa voiture... même si on a pas besoin de gasoil.

dimanche 10 octobre 2010

Quoi de neuf au petit-déjeuner de la Maison des Isles ? - Rezé

Ouest-France / Pays de la Loire / Nantes / Rezé / Archives du vendredi 08-10-2010


vendredi 08 octobre 2010

Trois questions à...
Denise Bougain-Péron, Michèle Glaziou et André Péron, organisateurs des « petits-déjeuners du samedi », à la Maison des Isles de Trentemoult.
Quel est le principe etles modalités de ces matinées ?
Il s'agit de proposer un moment de réflexion, dans la convivialité, sur un sujet concernant les sciences humaines au sens le plus large. L'accueil des auditeurs a lieu de 9 h 30 à 10 h avec café, thé offerts par le Centre socioculturel et viennoiseries apportées par les auditeurs en guise de participation. L'intervention commence à 10 h précises pour une durée de trois quarts d'heure environ, avant un débat jusqu'à midi.
Qui sont les intervenants ?
Des gens passionnés par les sujets abordés qui, parfois, ont fait métier de cette passion. En tout cas, ils ont tous en commun de vouloir partager leurs connaissances avec les autres, d'attiser la curiosité, de stimuler la réflexion, de permettre le débat. Ils évoquent des sujets sérieux mais avec humour et une volonté affirmée de transmettre. Les interventions ont un effet d'émulation : des personnes qui ont assisté à d'autres interventions en proposent dans leur domaine de prédilection.
À quel publicvous adressez-vous ?
À tout le monde sans la moindre restriction. Le sujet proposé est toujours une incitation, une amorce pour la réflexion. Le débat qui suit, un prolongement, jamais une fin. Chacun a droit à la parole. Toutes les questions sont bonnes à entendre. Des auditeurs ont été fidélisés mais chaque année, des nouveaux les rejoignent. Les discussions n'en sont que plus riches et plus savoureuses !
Le programme 2010-2011
16 octobre, paléoanthropologie : de la lignée humaine au buisson des hominidés, par François Cordelier. 20 novembre, tableaux urbains : dérives urbaines, par André Péron. 4 décembre, Histoire : Tintin, miroir de notre histoire, par Youenn Cochenec. 15 janvier, Éthique : Albert Camus contre la peine de mort et le terrorisme, par Augustin Barbara. 5 février, Philosophie : Qu'est-ce qu'une décision politique ? par Cyrille Hunault. 19 février, Archéologie : quels enjeux scientifiques et culturels pour l'archéologie aujourd'hui ? par Emmanuel Lanoë et Ophélie de Peretti. 2 avril,Antiquité : Histoire d'ours, de l'antiquité au Moyen-Âge, par Yves Touchefeu. 28 mai,Antropologie : en compagnie des chats, par Jacques Cochin.
Contact. Maison des Isles, 1, allée Choëmet, 44400 Rezé. Tél. 02 40 84 45 50. Entrée libre.

samedi 9 octobre 2010

lundi 4 octobre 2010

Un projet : Une toue pour Trentemoult.

Acheter collectivement une toue pour naviguer vers les hauts de la Loire et l’Erdre en famille, entre amis, participer au rendez vous de bateaux du patrimoine, pêcher le saumon, la lamproie ou l’alose, dormir et festoyer dans un bras de Loire ou les plaines de Mazerolle, ou tout simplement épater vos amis etc....
Un bateau :
Une belle toue cabanée de 11 m, équipée d’un moteur de 50 chevaux et d’une voile carrée de 30 m2.
Construite par Guy Brémard ancien charpentier en bateaux à Saint-Germain-Sur-Vienne en Indre-et- Loire en 2000, la cabane est équipée d’une cuisine et de 4 couchages.

Un programme : Quels moyens ? Quel financement, Quel programme etc....
Réunion d’approche le mercredi 13 octobre 2010 à 20h 30 au CNSL ou à La Civelle.
Prévenez les gens susceptibles d’être intéressé.................

dimanche 3 octobre 2010

Un ancien reportage de Mael Thebault sur l'évolution de la population Trentemouzine.

Trentemoult, Que reste-t-il du village de pêcheur durée 5min - Documentaire


Trentemoult

samedi 2 octobre 2010

« Avoir le courage de sortir du tout-voiture » - Rezé

Vendredi 01 octobre 2010

« Trentemoult a un contact direct avec le fleuve. Le circuit la Loire à vélo doit pouvoir y passer. Le quartier réfléchit à une utilisation raisonnée de la voiture », disent les membres du CCQ.</P>
La pétition de ceux qui refusent la suppression des stationnements sur le quai de Trentemoult fait réagir. Les membres du conseil consultatif de quartier trouvent le procédé méprisant et agressif.
« Le ton nous a beaucoup déplu, dit Catherine Thiberge. Méprisant et agressif. Ce n'est pas une façon de discuter. » Le texte anonyme placardé partout sur les quais raille, sans nommer, ceux qui ont décidé d'approuver la suppression des places de stationnement le long des rives de Loire. Un soixantaine de places effacées pour que vélos et piétons puissent mieux circuler. « En tant que membre du conseil consultatif de quartier (CCQ), je me suis senti insulté », dit Yvon Kerhervé.
« Ce ne sont pas les commerçants qui ont fait de ce quartier ce qu'il est, mais bien les habitants eux-mêmes. Je trouve malhonnête qu'ils osent prétendre en être les animateurs ! », tempête Emile Robert. Le président du club nautique énumère toutes les manifestations qui font pulser le quartier (Fanfaronnades, fête de la musique, feu de la Saint-Jean, brocante, régates, festival du stick, parcours des créateurs, etc.). «Toutes portées par des associations trentemousines. Certaines étaient là bien avant l'arrivée de ces commerçants, et elles resteront lorsque ces derniers, affaires faites, quitteront le quartier. »
L'indignation est forte. Ces membres du conseil consultatif de quartier, rejoints par quelques habitants, vont-ils organiser une contre-pétition ? Non. Par principe, ils préfèrent apaiser la querelle. « Faut-il encore s'opposer ? Ce n'est pas très constructif », dit Patricia Tanguy. Alors, ils ont écrit un texte qu'ils liront à leur prochaine réunion de conseil, mardi 5. Pour rappeler qu'ils assument leur choix en faveur de cet « essai grandeur nature ». Pour eux, « il est difficilement concevable que le quartier ne donne pas à la portion de l'itinéraire La Loire à vélo la place qu'elle mérite : le long de la Loire ».
D'autres places en compensation
« On a bien conscience que c'est dérangeant. Il est évident que ça posera beaucoup de problèmes, y compris pour nous. Mais il faut changer les habitudes, aller à pied, à vélo. Sortir de la logique du tout-voiture, plaide Yvon Kerhervé. Ce qui souvent nécessite un peu de courage politique. »
« On va vers une nouvelle forme de citoyenneté urbaine, complète Stéphane Goni.Cette mesure anticipe de toute façon sur une évolution de l'aménagement des villes. En fait, c'est une chance. À terme, les commerçants se rendront compte que c'est un plus. Ce n'est pas exclure les visiteurs, c'est mieux les accueillir. »
« Sans doute, les choses ne se sont pas faites dans le bon ordre. Il est maladroit de ne pas avoir marqué avant les nouvelles places prévues pour remplacer celles qui sont enlevées », regrettent les membres du conseil consultatif de quartier. Car le doute a pu s'immiscer dans l'esprit des habitants peu ou mal informés. Or, « on en a discuté en conseil consultatif, travaillé sur plan. Il y a des places prévues rue du Port, rue Codet, autour du club nautique. Et ce plan je l'ai montré au café du Port,raconte André-Marc Crespin. Maintenant, quand ce sera fait ? Nous ne savons pas. Nantes métropole n'a pas donné de délai. »
Sylvie HROVATIN.

Trentemoult : « Non aux quais sans voiture ! »

Article Ouest-France du samedi 25 septembre 2010
La suppression des places de parking le long de la Loire fait des remous. les commerçants ont lancé une pétition.</P>
« Alerte aux bittes en plastique », l'affichette est placardée partout sur les quais de Trentemoult.La suppression d'une quarantaine de places de parking le long de la Loire fait des remous.
Les plots en plastique « défigurent les quais », dit l'affichette visible sur les quais de Trentemoult, qui parle d'un « effet carte postale imposé ». La municipalité n'y est pas nommée mais visée comme celle qui ordonne et consigne mais oublie de penser à ceux qui vivent au village et le font vivre. Le message est distribué aux comptoirs des restos et cafés, à côté des feuilles de pétition qui exigent leur retrait immédiat ainsi que des places de parking sur le port. Des noms de Rezéens, Nantais, Sébastiennais, Bouguenaisiens... remplissent les pages. Lancée mardi, la pétition rencontre l'adhésion spontanée de nombre d'habitués. Les commerçants comptent la remettre à la première adjointe, Danièle Daunis-Ferraut, lors de leur prochaine rencontre (lire par ailleurs).
Curieusement, habitants et commerçants semblent faire front commun contre la suppression des voitures le long de la promenade des quais. Ici pas de rejet de la voiture qui encombre et pollue le paysage, mais la revendication de la liberté d'en avoir une. « Comment faire sans voiture ? ». Le rejet par contre d'une «mesure imposée pour faire joli » et franchement irréaliste. Le reproche fait à la collectivité de ne pas entendre la demande, le besoin. Reproche d'une posture idéologique, qualifiée d'« écologie hors de propos ». Trentemoult retrouve son caractère de « village de Gaulois ».
La suppression d'une quarantaine de places de stationnement le long des quais est présentée comme expérimentale. Pour les Trentemousins, c'est ressenti comme une « décision unilatérale. Les habitants ne sont pas pris en compte, râle un gars du coin. Déjà, on a discuté de tout ça quand ils ont installé la navette. L'appontement tel qu'il est aujourd'hui, ça devait aussi être du provisoire. »
Un cycliste, habitué du coin, s'arrête. Se mêle à la discussion. Faire de la place aux vélos ? « Pfff, c'est pas un vrai argument. » Le tracé d'une voie cyclable n'était pas ressenti comme une urgence ici. Alors que pour le maire, il y avait nécessité de poursuivre ici le tracé de La Loire à vélo.
« C'est vrai que c'est mieux de voir la Loire plutôt que les bagnoles, disent deux habituées bouguenaisiennes. Mais faut être réaliste. C'est aux gens qui vivent là de décider d'abord. » Il est 13 h, bain de soleil sur les quais. Terrasses bondées. Le parking relais est complet. Il y a quelques places devant la maison des Isles, d'autres aussi devant la société Colas. C'est plein à l'autre bout, place des Filets.
« On a eu un peu de mal pour se garer, mais on a trouvé dans les petites rues derrière », dit une dame venue déjeuner à la Guinguette. Pas fâchée. «J'apprécie de pouvoir marcher maintenant le long de la Loire. » Une mamie fait le guet à l'entrée de sa ruelle. Elle garde une place au chaud pour sa fille qui doit arriver en voiture. Aujourd'hui la peur du PV domine et la grogne aussi après « ces gens qui prennent le Navibus et laissent leur voiture ici toute la journée. » Et ce marché bio du samedi : à cause de lui aussi « pas moyen de se garer ! », rajoute la vieille dame.
Fronde des restaurateurs
« Le premier licenciement est pour la fin du mois, annonce Pierre, le patron du Café du port. Plus personne ne s'arrête chez moi. 15 % de baisse du chiffre la semaine dernière. C'est vertigineux. Je n'imaginais pas que ça puisse chuter aussi vite. On est en train d'étouffer la clientèle. Je travaille avec des personnes handicapées. Ils n'arrivent plus à s'arrêter. Où garer leur minibus ? » Il a demandé à la communauté urbaine de Nantes de tracer une place pour handicapés. Refusé.
Pourtant, il fait bureau de Poste (il y a quelques années, la Poste a fermé le petit bureau qu'elle avait en face du Leclerc d'Atout sud), débit de tabac et journaux, ce qui génère du passage. Le problème, c'est que les clients ne font plus la p'tite pause au comptoir. Une femme vient chercher un recommandé. Elle se gare vite fait dans le virage en face du café. Pas gênant, sauf pour le bus qui justement arrive et klaxonne : il ne peut pas tourner. Pierre emploie deux personnes. Il va mettre un terme au contrat à mi-temps.
« Il n'y a eu aucune étude économique sur le manque à gagner du bassin d'emploi, déplore Philippe, le patron de La Civelle. L'ensemble des restos, c'est 70 personnes. Vous ajoutez coiffeur, boulanger, magasins, kinés, les ateliers au bout, ça fait une centaine de personnes. » Il ne décolère pas, trouve l'attitude de la municipalité méprisante. Se demande combien ont coûté ces horribles bittes blanches. Et cherche la cohérence : « On prend modèle sur les centres villes piétons mais eux sont au moins desservis par des transports en commun ! Le parking de la Tan est fermé le soir. La navette fluviale marche bien le midi mais elle s'arrête vers 20 h. Pourquoi ne pas faire plutôt une zone bleue ? Ou bien une estacade comme au Pouliguen ? »

Sylvie HROVATIN.

vendredi 1 octobre 2010

Ça fait du bien !

Un peu d'espoir sur le genre humain.

 
Connaissez-vous Odon Vallet ? Enfin un être humain qui nous réconcilie avec le genre. il a renoncé à son héritage pour monter une fondation aidant les étudiants. À 63 ans, Odon Vallet, spécialiste de l'histoire des religions et des civilisations, est aussi l'un des plus généreux mécènes d'Europe. Chaque année, sa fondation offre des milliers de bourses d'études à de jeunes Français, Béninois et Vietnamiens. Pour mener cette aventure, cet ancien élève de l'ENA a choisi de faire don de l'intégralité de sa fortune, près de 100 millions d'euros.

Il conserve uniquement son salaire de professeur et ses droits d'auteur, environ 5000 €. 

Entretien avec un mec bien :